Nous étions près 153 000 salariés fin 2017 et environ 65 000 aujourd’hui en 2023. Cela représente une réduction de plus de la moitié des effectifs, à peine en 6 ans, mais cela ne semble toujours pas être suffisant. La direction change de braquet et les digues tombent les unes après les autres.
D’une décroissance douce, nous sommes passés à la RCC (Rupture Conventionnelle Collective), puis au PDV (Plan de Départ Volontaire). Quand on regarde cette méthode dans le détail, il y a un fort cousinage avec un PSE (Plan de Sauvegarde de l’Emploi), autrement dit des licenciements massifs.
Nos collègues de SCE sont touchés par ces nouvelles procédures qui sont, vu de l’entreprise, des « nouveaux outils » à sa disposition pour continuer à réduire la masse salariale de l’entreprise.
Nous avons déjà communiqué sur ce sujet et nous continuerons à être aux côtés de nos collègues de ce périmètre, mais la question qui se présente maintenant est déjà orientée vers la prochaine étape… « A qui le tour ? ».
Notre DRH estime que les personnels de sa filière sont encore trop nombreux. Les boutiques, la gestion du réseau mobile est externalisée en Roumanie, pour la DISU (Direction de l’Infogérance et Service aux Utilisateurs), nos collègues du 0810303000 ou des Espaces Services, une part de leur activité part aussi en Roumanie.
Ces externalisations ou filialisations permettent ensuite à des « experts en tableaux Excel » d’organiser les dégraissages. Cela reste en interne nous dit la direction, il n’empêche que les emplois disparaissent en France.
A qui le tour, RH Fonctions supports, la Communication, l’immobilier, la DTSI ?
Les boutiques ferment pour rouvrir dans le giron de la Générale Des Télécoms, filiale du groupe, mais qui n’offre pas la totalité des services et qui donc « coutent » moins cher.
Quelle sera la qualité de service si nous laissons partir nos compétences vers la sous-traitance ou les filiales offshore ?
A qui le tour ? La question se pose aujourd’hui plus que jamais.
Pour faire face, unis et déterminée, la CFDT vous propose de la rejoindre. Le premier syndicat de France est présent pour agir aux côtés des salariés et de ses adhérents.
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